La hausse des taux se poursuit

Financement immobilier : des taux toujours plus hauts

creidit immobilier

Après avoir atteint un record de 3,22 % au mois de novembre – le niveau le plus bas depuis la fin de la deuxième guerre mondiale – les taux d’intérêt des crédits immobiliers remontent doucement et s’établissent à 3,53 % moyenne en février (3,51 % pour un achat dans le neuf et à 3,53 % pour une accession dans l’ancien) contre 3,47 % en janvier et 3,29 % pour le mois de décembre, selon le dernier Tableau de Bord de l’Observatoire Crédit Logement/CSA.

Depuis novembre 2010, les taux d’intérêt moyens affichent ainsi une hausse de 28 points de base. Une progression qui s’est accélérée principalement en janvier, quand les établissements bancaires ont réajusté leur taux à un marché moins actif. « Il est vrai que le marché avait connu un emballement exceptionnel en fin d’année 2010, note l’Observatoire, expliquant que la concurrence entre les établissements avait conduit la plupart d’entre eux à proposer des conditions de taux particulièrement attractives pour la demande. Une partie de la demande avait alors anticipé la réalisation de ses projets, en raison également de la transformation, voire de la suppression de certaines aides publiques ».

209 mensualités pour un logement…

La durée moyenne des crédits immobiliers s’établit désormais à 209 mois (234 mois pour l’accession dans le neuf, 225 mois dans l’ancien), contre 210 mois en janvier. Cependant, « pour les plus jeunes accédants par exemple (les moins de 35 ans), dont la solvabilité est la plus difficile à assurer en raison d’un apport personnel généralement fiable, la part de la production avec une duration de plus de 20 ans s’est rapidement accrue : 64,8 % en février 2011 contre 60,4 % en novembre 2010, par exemple », précise encore l’Observatoire.

… soit 3,92 années de revenus

Après la pause constatée en décembre 2010, puis en janvier 2011, le coût relatif progresse à nouveau pour s’établir à 3,92 années de revenus en février 2011, proche de son maximum de 3,97 atteint en mai 2007.

Sous l’effet de la montée du coût relatif des opérations réalisées et en dépit d’une progression soutenue de l’apport personnel, + 9.4 % sur un an depuis le début de l’année 2011, l’indicateur de solvabilité de la demande recule en février 2011.

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