Les notaires enregistrent un recul des transactions et des prix en 2012

MaisonLa Chambre des notaires de Paris-Ile-de-France vient de publier ses chiffres pour le 4e trimestre 2012 et un bilan de l’année entière. Il en ressort que si 2012 a été contrastée au niveau des prix, elle a été marquée principalement par un fort recul des transactions.

Recul des transactions

Si les deuxième et troisième trimestres ont enregistré un recul supérieur à -20 %, le dernier trimestre s’est légèrement redressé avec un recul – 16 %, pour un total de 5 930 transactions, soit – 12 % pour l’Ile-de-France et – 21 % pour Paris.

Sur l’année entière, le volume des ventes s’établit à 150 000 logements neufs et anciens en Ile-de-France en 2012, en repli de 13 % par rapport à 2011 et de 18 % par rapport à la période de forte activité de 1999 à 2007 (185 000 ventes en moyenne chaque année).

Paris enregistre 27 690 ventes, un volume à peine plus élevé que celui de 2009 (26 540 ventes). En petite couronne, les ventes d’appartements anciens ont diminué de 9 % par rapport à la même période en 2011 et de 6 % en grande couronne.

 

… et des prix

Les prix ont suivi la même tendance baissière, plus marquée à Paris que dans le reste de la région. Ainsi, le prix du mètre carré dans la capitale était de 8 270 euros au 4e trimestre 2012, soit – 1% sur un an. Une baisse moindre en petite couronne (– 0,4 %) et en grande couronne (– 0 1 %). Il fallait compter 306 500 euros en moyenne pour devenir propriétaire en Ile-de-France, soit 1 % de moins qu’au 4e trimestre 2011.

 

À court terme, les Notaires d’Ile-de-France ne voient pas d’amélioration, même si les Français restent attachés à devenir propriétaires. “Bien sûr, les taux d’intérêt sont historiquement bas mais cela ne suffit pas”, soulignent les notaires qui observent par ailleurs un durcissement des conditions d’obtention des prêts. Côté acquéreurs, le climat économique anxiogène et le durcissement de la fiscalité en refroidissent plus d’un.

Dans un contexte où l’attentisme domine, les ajustements sur le nombre de transactions et sur les prix semblent donc appelés à se poursuivre.

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